Pourquoi aimons-nous autant les vinyles ?

Si vous êtes ici, c’est que vous êtes surement déjà un amoureux de ce support.

Le disque vinyle est un support paradoxalement beaucoup plus stable et pérenne que les autres supports analogiques et numériques, dès lors que quelques règles simples liées à son stockage et à sa manipulation sont respectées. Le CD se dégradera dans le temps, pour les bandes analogiques, c’est déjà le cas. Les gomme-laques sont très fragiles, sont cassants et se dégradent chimiquement. La musique audionumérique est basée sur des formats très différents les uns des autres et savoir quel est celui qui permettra d’être lu dans quelques dizaines d’années relève de la divination.

Je ne vais pas évoquer non plus la supériorité technique ou sonore de tel ou tel support par rapport au disque vinyle, car je pense que le débat n’est pas vraiment là. Les enregistrements sont faits différemment, avec des technologies également très différentes.

Le son des vinyles est réputé plus chaud que les équivalents CD et audionumériques et c’est normal. Les enregistrements de l’époque du tout analogique (jusqu’au années 80), voyaient des ingénieurs du son jouer avec les contraintes physiques du disque avec leurs racks personnels remplis de compresseurs, d’équaliseurs paramétriques et autres effets pour faire « rentrer » le son dans la galette. Ils maitrisaient le support, ce qui donne un charme particulier aux pressages originaux. Ce savoir-faire est presque perdu aujourd’hui où les rééditions s’appuient sur des copies numériques pour élaborer de nouveaux pressages « remasterisés ». Ce n’est pas forcément mauvais, mais c’est assez différent des pressages d’époque.

Il y a aussi le plaisir de posséder un disque qui a son histoire. Tenir un objet fabriqué il y a 50 ou 60 ans et qui a été lu et apprécié par plusieurs propriétaires, c’est un peu émouvant. Les collectionneurs rechercheront eux les premiers pressages, les disques rares ou en éditions limitées pour leur qualité ou leur valeur.

Le plaisir de voir un artwork lisible, dont on peut apprécier le graphisme, les détails et les informations imprimées sur la pochette et la sous-pochette. Un objet qui a une âme et que l’on peu aussi mettre en valeur.

Le rituel également qui nous fait prendre conscience qu’écouter de la musique, ce n’est pas ouvrir un robinet. Extraire délicatement le disque, le poser sur sa table de lecture, le débarrasser de sa poussière, et poser le bras pour environ 20 minutes d’écoute c’est se consacrer à ce que l’on fait, c’est apprécier un travail artistique avec plaisir et attention.

Record Clinic propose une gamme de service étendue destinée à soigner et sublimer vos disques vinyles, pour que votre plaisir soit maximal et pour de très longues années.